L’agri business est l’activité de la majorité des entrepreneurs accompagnés par le GEL/Sud-Kivu au niveau de KABARE.
Certains de ces entrepreneurs sont producteurs de semences et d’autres sont juste producteurs vendeurs de denrées alimentaires, ici on prend l’exemple d’une femme cultivatrice de haricots à KABARE dont madame BAHATI Lyly qui produit les haricots et les maniocs, deux activités l’une pour la production de semences haricots bio fortifiés et l’autre pour la production de boutures et vente de maniocs. Pour madame BAHATI Lyly, une entrepreneure résidant à MITI centre, elle possède deux grands champs de plus d’un hectare où elle cultive les haricots et les maniocs, elle affirme qu’avant la formation en gestion des entreprises dispensée par le GEL/Sud-Kivu, elle effectuait ses activités champêtres comme tout agriculteur du milieu mais aujourd’hui c’est bien différent du fait que beaucoup d’agriculteurs le font juste pour la survie mais grâce à l’accompagnement du GEL, elle le fait déjà une entreprise capable de créer d’autres projets
Pour les maniocs, elle produit entre 700 et 1000kg (une tonne) chaque saison qu’elle vend auprès de grossistes, elle fait aussi la distribution de boutures de bonne qualité aux agriculteurs du milieu ainsi qu’aux différentes associations œuvrant dans le domaine. Quant aux haricots, elle produit les bio fortifiés souvent demandés par ses clients potentiels et autres qualités distribuées comme semences pour les agriculteurs et les petits détaillants, la saison dernière on a enregistré plus d’une tonne de haricots bio fortifiés, la tonne directement achetée par une organisation de collecte de semences.


« Nous avons la chance de croiser le Guichet d’Economie locale à notre chemin pour le développement de nos activités, parce que comme on l’a dit ci-haut, on ne fait plus les choses comme nos grands-parents qui cultivaient pour la survie. Aujourd’hui on sait catégoriser les couts liés à chaque culture que nous faisons, on peut estimer la rentabilité, on tient une comptabilité simple, on fait une bonne étude de marchés… On parvient même à créer d’autres activités secondaires qui suppléent nos activités d’agricultures notamment l’élevage de poules, pintades et chèvres ».