Les jeunes et FPCT accompagnés par le Projet MSL du GEL Sud-Kivu exposent leurs produits phares qui entrent en jeux dans le cadre du commerce transfrontalier exercé par les FPCT et les productions des jeunes entrepreneurs. Chaque jeune et cooperative des FPCT   disponibilisent les produits en grande quantité qu’ils ont exposés dans ce forum.

Pour la première fois les jeunes membres de la coopérative des Jeunes Entrepreneurs pour la Consolidation de la Paix JECOP GIE se lance dans la culture des oignons, aubergines et piments pour suppléer au ravitaillement des femmes petites commerçantes transfrontalières à Bukavu.  

Le lancement de ces activités est intervenu le mercredi 11 Janvier 2023 dans le champ à MURHESA en présence des jeunes représentants la structure JECOP et le Chargé du Projet Mupaka Shamba Letu au GEL Sud-Kivu.  

Ces jeunes accompagnés par le projet ont sous leur projet de culture d’oignon, aubergine et piment. Ils  constituent une catégorie des personnes très souvent sollicitées par des leaders, y compris des antagonistes, pour faire aboutir leur combat. Mobilisés pour une noble cause, comme celle de cohésion sociale intercommunautaire, promotion de la production locale, les jeunes ont un potentiel énorme pour influencer le changement et la paix durable à travers certaines initiatives de développement.

Se lon le Chargé de Projet Mupaka Shamba Letu au GEL Sud-Kivu Séverin ASIFIWE, ce projet de culture d’oignon, aubergine et piment pour JECOP est en cours d’exécution et mise en œuvre par les jeunes entrepreneurs membres de JECOP. Cette coopérative prend en location une étendue de 2 ha dans le territoire de Kabare dans le site de BAGIS à côté de MURHESA où se fera la production et la commercialisation dans la ville de Bukavu comme à Bukavu, il n’y a pas d’espace où ils peuvent faire la production, utilisera la main d’œuvre locale pour les travaux champêtres, s’approvisionnera en intrant dans les marchés  locaux de la ville des Bukavu et vendre ses produits non seulement aux petits commerçants  accompagnés par le projet mais aussi à d’autres couches de la population.

La subvention sollicitée et acquise pour la coopérative et un fond propre ont été les jeunes à réaliser pratiquement ce projet . Cette subvention permettra de s’approvisionner en matières premières, location champ et payement de la main d’œuvre. Enfin, l’analyse financière montre que l’activité est rentable au regard des résultats financiers présentés dans le tableau des résultats.

En effet, pour un besoin de financement pour couvrir les différentes charges liées à l’approvisionnement et écoulement des produits, le projet présente une marge bénéficiaire considérable pour une année  d’exploitation (soit deux saison culturales).  Vue sa rentabilité économique et financière et son impact socio-économique sur la vie de la FPCT et des populations de Bukavu, appuyer ce projet a été un choix réfléchi.

Au bout d’une période de 5 mois les productions disponibles.

Les petits commerçants transfrontaliers sont appelés à pérenniser l’approche Business for peace pour un commerce dans la paix dans la sous-région de grands lacs.

Appel lancé ce Vendredi 23 Décembre 2022 lors d’une séance de réflexion et d’appropriation de l’approche Business for peace organisée à l’intention de plus de 500 personnes venues de différentes structures  à savoir : les représentants des officiels de frontière, des autorités politico-administratives, de la société civile et des représentants des associations et coopératives membres de la Plateforme des associations de petits commerçants transfrontaliers.

Le Directeur du Guichet d’économie locale GEL Marcelin Safari explique que cette activité vise à outiller les petits commerçants transfrontaliers sur des certaines approches pouvant les amener à œuvrer pour la paix dans l’exercice de leurs activités à travers le slogan : « le B4P, leitmotiv des FPCT pour la promotion du vivre ensemble et la cohésion sociale sur les frontières de la région des Grands-Lacs »

De leur côté, les petits commerçants transfrontaliers promettent de tisser de bonnes relations avec leurs homologues de pays précités pour un commerce de paix dans la sous-région.

Les officiels présents à cette activité ont promis d’accompagner la matérialisation de cette approche qui est une solution pour assenir le climat des affaires au niveau des frontières. A noter que cette activité entre dans le cadre du projet Mupaka Shamba Letu exécuté par le Guichet d’Economie Locale, GEL appuyé par Alert International à travers le financement de l’Ambassade de la Suède à Kinshasa et la Coopération Suisse à Kigali

Le lancement du festival a été fait le jeudi 03 Novembre 2022 par l’organisateur qui Umoja vision, et a pris fin ce 05 novembre 2022 dans l’enceinte du collège Alfajiri.

Ce festival a été organisé dans le contexte selon lequel le vivre ensemble était non seulement le fondement de la vie sociale, mais aussi la condition de la cohésion et de la cohabitation pacifique. Cependant la Région des grands lacs, une région dont les trente dernières années étant plus souvent caractérisée par des multiples guerres, violence, préjugés et tribalisme conduisant à la xénophobie et ainsi à la perturbation de cette cohabitation pacifique qui devrait régner entre les habitant de cette région. Nous vivons tous les jours des guerres liées aux conflits tribaux et ethniques. Notre région en a toujours été victime et à travers ce festival, les jeunes, enfants et adultes qui y participeront serviront de porteurs de message de paix dans leur pays.

Ce festival de musique avait pour but de promouvoir la vie d’ensemble, la cohésion et la paix dans notre région qui a connu et connaît des guerres, des viols, des conflits tribaux et ethniques d’où son sens thérapeutique pour notre peuple de la région des grands lacs en exécutant un répertoire en commun et montant tous sur scène, la dernière journée du festival. Ce festival de musique était ouvert aux groupes vocaux amateurs et semi-professionnels (chœurs mixtes, chœurs d’hommes, de femmes, d’adolescents) de la région des grands lacs, ensemble pour chanter la paix.

Le projet MSL du GEL Sud-Kivu appuyé par Alert-International et exécuté par ses partenaires a voulu s’associer à ce festival parce qu’ils poursuivent le même objectif qui est celui de la promotion de la cohésion sociale et la consolidation de la paix dans la région des Grands-Lacs à travers le commerce transfrontalier. Ce festival était une opportunité pour les jeunes et FPCT participants au projet MSL de renforcer le réseautage, l’échange d’expérience et l’apprentissage et de promotion de business for peace avec et entre les autres d’autres cieux dans la Région des Grands Lacs.

1. L’intervention d’Alert-International le 04 Novembre 2022 de 12h00 à 13h00 : International Alert sur le projet MUPAKA SHAMBA LETU.

Après la présentation du projet, au cours d’un panel tenu en ce deuxième jour du festival Umoja les représentants des jeunes et des FPCT de 3 pays ont eu à partager leurs expériences et témoignages.

Dans leurs allocutions, ces jeunes ont témoigné comment le commerce et les actions entrepreneuriales les rapprochent davantage. Certains ont brisé tous les stéréotypes et mauvaise image qu’ils avaient envers les populations soit de la RDC, du Rwanda et du Burundi.

Pour d’autres, les Business For Peace est un leitmotiv des Femmes Petites Commerçantes Transfrontalières FPCT pour la promotion du vivre ensemble et de la cohésion sociale sur les frontières de la Région des Grands – Lacs.

A travers ce projet, des coopératives regroupant toutes ces nationalités ont également été mise en place et permettent de mener même des actions des plaidoyers, afin de limiter les tracasseries et autres incompréhension au niveau des postes frontaliers pour favoriser un bon climat des affaires ou chacun travaille en respectant ses droits sans nuire à la liberté des autres.

• L’exposition des produits :

Les jeunes et FPCT accompagnés par le Projet MSL ont exposé leurs produits phares qui entrent en jeux dans le cadre du commerce transfrontalier par les FPCT et les produits issus des jeunes entrepreneurs. Une préparation a été faite pour que chaque jeune et cooperative des FPCT puissent disponibiliser les produits qu’ils ont exposer dans le forum. Les produits ont été vendus aux participants et ceux qui n’ont pas achetés ont été exposés au bureau du GEL. Ceci pour valoriser leurs activités. Les produits en question ont été exposés avec un message qui cadre avec la consolidation de la paix dans la région des Grands-Lacs, en même temps promouvoir l’esprit entrepreneurial des jeunes.

• Clôture :

Le festival s’est cloturé par un répertoire commun de 5 chorales dont, le chœur des petits chanteurs Saint Gilles de Bukavu, le chœur musical Saint Grégoire de Bukavu, la chorale armée du ciel, Kigali choral society et le chœur A Capela du Burundi. Projet Mupaka Shamba Letu : le commerce facilite le vivre ensemble entre les peuples de la RDC, du Rwanda et du Burundi

Pour le projet MUPAKA SHAMBA LETU, Severin KATIMBURA, Chargé de projet

Le GEL Sud-Kivu, la Mairie de Bukavu et la Direction du développement et de coopération exécutent le projet PROECCO (promotion de l’emploi à travers la promotion des briques modernes de construction). Ce grand projet d’urbanisation de Bukavu, se déroule au Sud-Kivu en général et dans la ville de Bukavu en particulier.  

Dans le cadre de l’amélioration des formations et accompagnements des entrepreneurs guidés par le Guichet d’Economie Locale du Sud-Kivu, plusieurs réunions en équipe avec les partenaires se font. L’élaboration des stratégies pour l’épanouissement des entrepreneurs du GEL est faite annuellement.

La Fondation Roi Baudouin, FRB en sigle, avec le Guichet d’Economie Locale du Sud-Kivu en pleine visite des entrepreneurs œuvrant dans l’élevage des poissons en cage sur le lac Kivu, dans la ville de Bukavu. Cette activité accompagnée directement par les équipes des formateurs coach du GEL S-K, est une réussite dans le développement socio-économique de la ville de Bukavu.

Le Guichet d’Economie Locale du Sud-Kivu, GEL Sud-Kivu en sigle, accompagne les initiatives entrepreneuriales locales à travers 4 volets ; l’Information et la promotion, la formation, l’Appui conseil en gestion, la Structuration en coopératives, les mutuelles de solidarité, les associations villageoises d’épargne et de crédit, fédération, …

GEL Sud-Kivu appui les micros entrepreneurs des plusieurs filières entre autre l’agriculture, l’élevage, la cordonnerie, la pêche, la saponification … La fondation Roi Baudouin à travers le projet « d’appui à l’entrepreneuriat des jeunes au Sud-Kivu, précisément dans la ville de Bukavu et le territoire de Kabare et ayant comme objectif de contribuer à l’Amélioration des conditions socio-économiques des jeunes du territoire de Kabare et de la ville Bukavu, promeut plusieurs jeunes du Sud-Kivu par le biais du GEL Sud-Kivu.

La FRB n’est pas l’unique ou seul partenaire à œuvrer avec le Guichet d’économie locale du Sud – Kivu dans le cadre de la promotion entrepreneuriale, d’autres organisations comme Louvain Coopération, Care, Alert international, la coopération suisse … sont aussi à pied d’œuvre avec le GEL.

Dans un environnement ou la brique artisanale reste un travail de survie quelques entrepreneurs innovant se sont lancer dans la production des briques modernes et se sont heurtés a plusieurs obstacles lié à l’accès au financement, expériences techniques etc. Après avoir analysé combien la fabrication des briques traditionnelles  contribuent à la déforestation et à la pollution, cela dû aux fumées dégagées dans l’air lors de la combustion, l’idée d’importer une technologie moderne  basée sur l’utilisation des machines lors de la fabrication des briques dites modernes  est née sous l’initiative  du programme  PROECCO (Promotion de l’Emploi et du Revenu non agricole à travers la production Ecologique des Matériaux de Construction). Une technologie en provenance de l’Ouganda.

En associant les autorités politico-administrative telle que la mairie de Bukavu, PROECCO a proposé de l’assistance technique des entrepreneurs du secteur de la production de ces matériaux, à travers une  nouvelle technologie qui consiste à fabriquer les briques à l’aide de la machine moderne. Cette technologie qui a fait ses preuves en Ouganda, plusieurs machines extrudeuses manuels ont été mises à la disposition des entrepreneurs et sont opérationnelles.

Actuellement des résultats sont palpables, une vingtaine d’entreprises de bénéficie l’accompagnement dans la production de la brique moderne  par de nouvelles techniques de production et la production de matériaux de qualité à des prix abordables.

Le cycle de fabrication comprend quatre phases.

1) La préparation vise à transformer la matière première, après l’excavation, en une matière caractérisée par l’uniformité et la constance de la composition des éléments minéralogiques et chimiques. La préparation comprend notamment l’humidification uniforme et suffisante pour permettre un bon moulage du produit.

2) La fabrication (ou façonnage) se fait principalement par moulage (par extrusion), possible avec des mélanges qui ont un taux d’humidité entre 20 % et 26 %. Le mélangeur permet de dégazer l’argile pour augmenter sa plasticité et d’obtenir un juste dosage de l’argile dans l’hélice de la machine. La mouleuse « extrudeuse » achemine l’argile vers une filière (ouverture) qui donnera au filon de terre le profil voulu. Pendant ce parcours, un compactage de l’argile s’effectue et sa plasticité augmente grâce à la persistance du dégazage.

3) Le séchage des briques vise l’évacuation de l’eau de façonnage jusqu’à ce que la teneur en eau du produit soit réduite à moins de 3 % environ du poids sec. Cette opération est délicate, car il faut interrompre le séchage en dessous de la limite de tension que peut supporter la pâte ; cette limite varie avec la nature de l’argile et la cohésion de la pâte, ce qui rend difficile un séchage homogène. Le séchage naturel à l’air libre nécessite un grand espace et un cycle très long.

Le séchoir tunnel où circulent des balancelles portant les briques à sécher, dans le sens inverse de l’air chaud et sec récupéré des fours.

Le séchage dure de six heures à trois jours. Ce type de séchoir est prépondérant dans le secteur, étant donné la facilité d’exploitation et la durée réduite du cycle de séchage, offrant un meilleur rendement énergétique. Dans les deux cas, la durée de séchage peut être réduite par un brassage de l’air au moyen de puissants ventilateurs.

4) La cuisson du produit de terre doit être effectuée après le séchage afin de faire acquérir à la brique ses caractéristiques définitives de résistance mécanique et d’inaltérabilité face aux intempéries. Les installations pour la cuisson des briques sont très diverses. Le four, dans lequel le produit est mobile et le feu est fixe, est le plus utilisé. Des dispositifs de régulation automatique permettent une cuisson uniforme avec le suivi de la température dans chaque zone du four et l’obtention d’une courbe de cuisson adéquate pour chaque mélange d’argile ou produit désiré. Finalement, étant donné l’évolution des techniques de séchage et de cuisson ainsi que l’augmentation des capacités de production jusqu’à 2000 tonnes par jour, il a été nécessaire de passer de la manutention manuelle à la manutention semi-automatique ou automatique.

Un profil énergétique

Le profil énergétique des briqueteries est caractérisé par une stabilité de la consommation d’électricité et de chaleur toute l’année, ce qui facilite l’intégration de la cogénération et permet d’améliorer l’efficacité énergétique des usines. Certaines briqueteries ont ainsi pu réduire leurs factures d’énergie jusqu’à 30 %. De plus, éviter ces investissements décrits comme « lourds », ces industriels optent généralement pour des actions d’économie d’énergie moins coûteuses, mais à fort potentiel, telles que la récupération de la chaleur excédentaire des fours pour l’envoyer vers les séchoirs. Ce processus permet de valoriser le plus grand gisement d’économie d’énergie d’une briqueterie.

L’accélération de la vitesse de séchage grâce aux méthodes de préparation de la matière première est un moyen pratique pour améliorer la qualité de séchage et réduire la consommation d’énergie thermique. D’autres actions simples à mettre en œuvre sont disponibles. Ce sont des actions génériques d’efficacité énergétique, telles que l’installation de variateurs de vitesse au niveau des ventilateurs, l’installation de batteries de condensateurs et de filtres anti harmoniques ou encore la mise en place de tableaux de bord de suivi énergétique avec la possibilité d’installation de compteurs divisionnaires d’énergie pour calculer continuellement les ratios de consommation électrique et thermique. Cette dernière mesure aide les briqueteries à mieux calculer leurs coûts de production, à optimiser leurs contrats de fourniture de l’énergie et à comparer les lignes de production, en particulier les ratios thermiques des fours et des séchoirs.

Le programme Promotion de I ‘emploi et de revenus non agricoles dans la région des Grands Lacs grâce à la production de matériaux de construction respectueux du climat «PROECCO », financé par Direction du Développement et de la Coopération Bureau de coopération suisse en RD Congo. (DDC), a prévu de d’identifier les sites et d’appuyer la mairie de Bukavu dans le réaménagement des quartiers spontanés ou la mairie de Bukavu pourrait donner un modèle de construction durable et abordable à titre pédagogique en se référant au plan urbain de référence qui prévoit la construction de l’habitat abordable en donnant une visibilité et un impact socio-économique a I ‘industrie de la briqueterie moderne.     

Cette commission composée de 5 membre dont : Monsieur le Maire de la ville de Bukavu qui préside ce dernier ; le Point Focale du projet qui  assiste le maire; le guichet d’économie locale en sa qualité de maitre d’Ouvrage Délégué, deux ingénieurs de SKAT assurant la direction techniques, le chef de bureau urbain de l’urbanisme, le chef de bureau urbain de l’habitant, ainsi que le chef de bureau urbain de l’aménagement du territoire.

Sur terrain ils ont échangés avec des communautés sur le programme PROECCO, et sensibiliser la population locale sur les avantages de construire avec la brique moderne, en présence des bourgmestres, chefs de quartiers ainsi que les chefs d’avenus et autres cadres de bases ainsi que les membres de la société civile.

Cette approche endogène nous a permis d’identifier les quartiers spontanés et priorisé le plus  urgent en termes de réaménagement.

Ce programme vise en autres la promotion d’une occupation harmonieuse du territoire urbain tout en assurant une intégration harmonieuse de l’occupation spatiale entre les zones de l’habitat, et les zones d’activités à forte attractivité humaine ;

Apres des analyses de données géo-spatiales et topographiques d’une centaine des sites visités, la commission a finalement retenus 3 sites dont deux se trouvent dans la commune d’ibanda et un autre dans la commune de bagira.

 
Après cette identification une séries d’études sera effectuées par les experts et se résultera du lancement des travaux de construction de ces sites.